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7 mars 2011

Rupture......

01

-"Je viens te chercher la semaine prochaine?"
-"Oui viens mon 'loulou'!  Mais tu crois pas Louis, qu'il vaudrais mieux espacer un peu plus nos rencontre?"
Surpris, peiné Louis explique que...
-" Pour l'instant non, pourquoi ?   Puisque dans deux semaines Tu retournes sur Bordeaux, nous nous verrons plus avant longtemps"
Il en profite à coup de petits baisers pour appuyer son argumentation. Elle s'écarte doucement, fermement.
-"Sois sérieux un instant chéri."
Avec un doigt il explore son cou et sa gorge. Elle saisit sa main.
-" On aime être l'un avec l'autre, j'aime ta présence. Je suis heureuse avec toi! Tu es mon amant, mon bel amoureux. Chéri restons  'que'  des amants! C'est ce que tu m'a dit plusieurs fois. Que tu aimais mon corps pour sa jeunesse et son étrangeté.
Tu sais maintenant qu'au lit j'ai rien 'd'étrange'."
-"Te voilà bien dure jolie raisonneuse!  Très sur de toi!  Tu m'impressionne!"
-"Louis il faut que tu sache. J'ai un secret depuis un mois. Tu sais que mon travaille compte énormément. "
Elle hésite fait des mimiques de timide. Tripote son compagnon, une main sur son cou l'autre au niveau de la taille caresse, chaude, incisive. 
-"Chéri, je vais m'éloigner longtemps, cinq, six mois peut être.... J'ai reçu une proposition 'adjoint de cuisine'  sur un paquebot de croisières dans les mers des Antilles. J'ai accepté!  Je savais pas quand te le dire."
Louis est abasourdis. Brusquement il l'a sent loin de lui, inaccessible.  Elle reprend.
-"C'est une chance pour moi! Une opportunité d'évolution pour ma carrière!  De là je pourrais rebondir. Surtout apprendre beaucoup auprès de cuisiniers internationaux.  Louis ce milieu me tente, me plais. Je le sais, je le sens!"
Sont enthousiasme lui fait mal. Elle prépare un avenir sans lui. Déjà il se sent en dehors de sa vie. Il aurait du le savoir,  ne pas croire que....L'écart, la différence d'âge,  de génération ce fait jour à travers le pratique de la vie. Un peu pincé il l'a félicite.
-"Bravo!  Content pour toi. Ton métier, important oui,  je comprends. C'est difficile d'admettre que tu seras loin.  Sur la mer, comme un marin."
Il grimace, pense avec ironie qu'en d'autres temps c’est les hommes qui prenaient la mer.  L'image ironique le plante là au bord d'une berge saluant mouchoir en main le départ de sa belle sur une mer mauvaise.
Elle se serre contre lui, lui caresse la poitrine.
-"T'es fâché ? Je te sens déçu. Je penserais beaucoup à toi, gros nounours!  Je t'enverrais des belles lettres et des cadeaux exotiques.  Ce sera  mon tour puisque j'aurais un bon salaire.  Je reviendrai dorée à point pour que tu me manges encore! Tu me vois dit, en belle passagère à crinoline?"
-"T'égare pas beauté ! Tu vas travailler sur ce machin. Tu verras plus souvent tes fourneaux que la mer. Te goure pas de scénario jolie rêveuse. " 
Il a envie très méchant maintenant. Il l'embrasse à peine
-" Va au lit futur matelot. Je passerais probablement mercredi sinon je te téléphone. Bonne nuit lâcheuse!"
Juste avant de quitter l'auto elle s'agrippe, comme pour chercher un pardon.
-" Voilà tu fais le fâché! Embrasse moi! Mieux que ça!" A mercredi gros nounours, et pense à moi, très fort...."
Il sort de la voiture la rejoint, l’enlace.
-" J'ai une idée chéri! Tu me donnes les coordonnées de ce paquebot, et moi j'achète un billet pour moi comme passager.  Je te verrais et toi aussi.
Je te rejoindrais les nuits incognito".
Elle rit tente de ce dégager des bras qui la bloque.
-"Louis t'es pas sérieux on n'a pas le droit d'avoir de la famille sur la croisière".
-"Je suis pas ta famille! Je porte  pas ton nom, il ne le verrons pas".
-"Non ! Pas question. Un bateau c'est petit.  Trop risqué pour mon contrat.  Tu attendras que l'on fasse escale!  Ça je pourrais te le dire avant, pas plus, d'accords?  Allez dit OK ! J'attends."
A regret comme si une grosse douleur lui obstrue la gorge.
-"Évidement, j'ai pas le choix d'accords. Mais tu es  cruelle. Je vais avoir très mal."
Myriam rit le cajole, troublée que cette grande carcasse se répande pour elle.
-"T'es chiant mais adorable! Laisse-moi, soit gentil demain je me lève à cinq heures."
Elle l'embrasse de nouveau et lentement ils se séparent. Un signe la porte qui se referme. Louis songeur remonte en voiture pour regagner la bâtisse.
C'est un sentiment de tristesse. Un éloignement avec mise à l'écart préalable.

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