Bonjour papa!!!!!!!!!!

La base aérienne 126 « Albert Preziosi », d’où décollent les avions français qui bombardent la Libye, porte le nom d’un aviateur corse que la légende affirme être… le père de Mouammar Kadhafi. C’est une rumeur, mais elle est étayée par des coïncidences troublantes…

La base aérienne 126 de Solenzara en Corse, que Nicolas Sarkozy a visitée hier, pourrait être encore plus proche de la Libye qu’on ne l’imagine ! La base porte le nom d’un aviateur qui s’est illustré dans les Forces aériennes françaises libres durant la Seconde Guerre mondiale : rallié aux maigres troupes du général De Gaulle dès le 17 juin 1940 — un jour avant le fameux « appel » — Albert Preziosi a combattu en Afrique du Nord au sein du groupe de chasse « Alsace », après être remonté du Tchad avec la colonne Leclerc qui a pris Koufra. Il a été tué le 28 juillet 1943 sur le front russe, alors qu’il pilotait un Yak de l’escadrille « Normandie », qui deviendra plus tard « Normandie-Niemen ».

Albert Preziosi était titulaire d’une victoire aérienne homologuée et de trois victoires en collaboration avec d’autres pilotes.

C’est son passage en Afrique du Nord qui nous intéresse aujourd’hui. Albert Preziosi a été abattu (ou accidenté) en 1941 au-dessus du désert libyen. Recueilli par une tribu, il aurait été soigné, pendant un mois, par une jeune fille noble — ses camarades aviateurs le chambreront plus tard en l’appelant la « princesse » — avec laquelle il aurait eu un enfant. C’est en tout cas, ce qu’il a confié à Pierre Lorillon, un pilote du « Normandie-Niemen » toujours en vie (1) et à Joseph Pouliquen, le premier commandant de l’escadrille.

Et cet enfant ne serait autre que Mouammar Kadhafi ! Les dates, le lieu correspondent. Mieux : les photos d’Albert Preziosi et de Mouammar Kadhafi jeune sont étrangement ressemblantes.

À Vezzani, le village natal d’Albert Preziosi, la légende est née avec l’arrivée de Kadhafi au pouvoir, en 1969. « Nous n’avons aucune preuve de cette filiation, mais aucun élément ne la contredit non plus », confiait voici deux ans le maire du village, Jean-Pierre Pagni, au Journal du Dimanche qui enquêtait sur place. Pas sûr qu’aujourd’hui, les habitants de Vezzani se disent prêts, comme il y peu de temps encore, à offrir un terrain à Kadhafi, pour qu’il puisse y « planter sa tente »…

(1) Il est établi… en Corse.

le 23/03/2011 à 00:00